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Une relaxation profonde

Dernière mise à jour : 17 nov. 2021

Par Nico Flow


Avant tout, je termine toutes mes tâches importantes pour plus avoir à y penser. Faut-il que j’écrive ma liste de courses, un regret, un doute, une colère ? Je mets sur papier ce qui me permet de me sentir plus en paix. Ai-je la sensation qu’une petite musique, ou un petit encens me feraient encore plus de bien ? Je prends le temps de préparer tous les éléments qui me permettent de me détendre : j’ajuste la luminosité de ma pièce, et je mets le vêtement dans lequel je suis bien, et qui ne me serre pas le ventre. Lorsque je me sens prêt, je prends une grande respiration et je m’allonge dans mon lit, ou là où je me sens bien. A partir de maintenant, je n’ai plus aucune exigence envers moi-même. Quoi que je fasse : C’est OK.

Je bouge mon corps avec douceur, afin de trouver la position qui m’est la plus agréable, je peux mettre un coussin sous mes genoux pour détendre le bas du dos, ou un oreiller très fin sous ma tête, je vérifie que mon corps soit droit des pieds à la tête. Je cherche la position où tous mes muscles peuvent dire : « Ahhhhhhh … » Je pose alors mes mains sur mon ventre pour sentir ma respiration. Est-elle rapide, ou lente ? Est-elle saccadée, ou régulière ? Est-elle située au niveau du nombril, ou au-dessus ? Je rentre dans la sensation de ma respiration, qui va et qui vient, sans chercher à la changer. Peut-être suis-je encombré par tout un tas de pensées ? Aussi importantes, belles ou indésirables qu'elles soient : je les observe. Je les regarde sans chercher à en faire quoi que ce soit. Elles sont là, de passage. Et je ressens, petit à petit, le relâchement de mon corps et de ma tête. Je ressens mon ventre qui gonfle et dégonfle, par la sensation de mes mains posées dessus, et par la sensation de la peau qui s’étire à chaque inspiration. Je peux ressentir le souffle dans mes narines, le battement de mon cœur, certaines tensions qui se relâchent sur le visage, dans le dos, ou ailleurs. Je ne cherche pas à me détendre ou à m’endormir, je suis juste un observateur, à l’écoute de ce qui se déroule en moi. Sans rien changer, sans rien faire. Et c’est avec cette posture intérieure que, petit à petit, je vais me sentir de plus en plus détendu : mes muscles se relâchent, mes pensées se relâchent, mon système nerveux se relâche, mon corps entier se relâche. Serein ... Apaisé ... Sans pression envers moi ...

Sans recherche de ce que je n’ai pas Sans recherche de ce que je ne suis pas

Juste là

Juste ici

Tel que je suis

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